Burning In Crisis
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Regulus Black
Regulus Black
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Mer 12 Juin - 17:08
The leak
Son balais lui manque. C’est une phrase que le jeune sorcier se dit chaque matin, quand il parcourt les rues de Nemaia. Il aimerait avoir ce fidèle ami, planer lentement au-dessus des toits, ou faire des pointes de vitesse dans les rues étroites, négocier des virages serrés. Il croit que c’est l’adrénaline du Quidditch qui lui manque, au fond. C’est peut-être le serpentard au fond de lui qui ressort, quand il pense à tout cela, mais il croit qu’il aimerait sincèrement pouvoir jouer encore une fois un match avec son équipe, pour la mener une toute dernière fois à la victoire.
Il pousse un soupire, et donne un coup de pied dans un caillou sur son chemin. C’est impossible, tout ça. Un doux fantasme. Il ne peut plus remonter sur un balais, ou jouer au Quidditch. Pas ici, pas pour l’instant. Regulus avait l’impression qu’il devait se faire oublier de ses pairs sorciers, et attendre que les scandales liés à sa famille ne tombent dans l’oubli, au moins un peu, avant de pouvoir se mêler aux autres.
Les rues sont calmes, pour un matin, et le soleil doux de cette fin de printemps caresse son visage comme un vieil ami. Si une chose ne lui manque pas, c’est bien la grisaille britannique. Il suit l’itinéraire habituel, et arrive - comme toujours - largement en avance sur son lieu de travail. À force de fiabilité et de travail, il a fini par gagner la confiance de sa patronne, qui le laisse à présent s’occuper seul des ouvertures.
Il a toujours été plutôt matinal, Regulus. Peut-être que c’est en opposition à Sirius, peut-être que c’est parce qu’il a été très bien conditionné à l’être, c’est difficile à dire, mais passé six heures, le jeune Black est debout, habillé, et prêt à entamer une journée qu’il espère moins monotone que la veille.
Lorsqu’il glisse la petite clé dans la serrure de la porte vitrée, Regulus fait une liste mentale de ce qu’il doit faire, et de la météo prévue pour la journée. Il faut qu’il sorte les parasols, qu’il installe les tables dehors, qu’il nettoie les machines pour les glaces à l’italienne et qu’ils vérifient les stocks des ingrédients. Le sol, les comptoirs et les vitrines doivent être nettoyés, la caisse doit être comptée… Alors qu’il liste tout cela, les minutes s’égrainent et le jeune sorcier avance dans ses tâches du jour. Il abaisse tous les interrupteurs, pose ses affaires dans la minuscule salle de pause, et enfile son tablier blanc, assorti à la décoration de l’endroit. Par habitude, il redresse le petit badge sur lequel est gravé son prénom, entouré de quelques flocons, surmonté du nom de la boutique. C’est insupportable, le petit accessoir, bien que parfaitement accroché, ne cesse de pivoter légèrement vers la gauche, et rien ne joue plus avec ses nerfs que ce petit objet dont il se passerait bien.
Alors qu’il installe les tables sur la terrasse, et que les rayons du soleil se font de plus en plus insistants, Regulus salue un habitué du quartier. Chaque matin, il le croise alors qu’il promène son chien, et de fil en aiguille, ils ont fini par être cordiaux l’un avec l’autre. Leur première conversation a eu lieu un jour où il arrivait pour nettoyer une table. Le chien de l’homme au sourire chaleureux a couru dans sa direction, arrachant la laisse des mains de son propriétaire, pour venir lui réclamer des caresses. Il n’a pas l’habitude d’attirer la confiance, Regulus, que ce soit celle des humains ou des animaux. Le petit animal à poils longs est depuis ce jour très amical, et Reg tente de l’être également avec le chien comme avec son maître. Qui sait, peut-être finira-t-il par s’intégrer à Nemaia ?

Tout semble en place, il vérifie une dernière fois que chaque parfum est étiqueté, que chaque prix est correct et que les cônes et les pots sont en quantité suffisante. Il reste des serviettes dans les distributeurs, les poubelles sont vides, tout est propre et brille sous les rayons matinaux du soleil. Avec une grande inspiration, comme pour se donner du courage, le sorcier va tourner la pancarte de la porte, qui invite à présent les clients à entrer, puis retourne se positionner derrière le comptoir.
Il y a caché un livre. Sa plus belle découverte, de loin, est la littérature moldue. Il ne peut que dévorer les centaines de milliers de nouvelles œuvres qu’il lui reste à découvrir. Les Trois Mousquetaires tient une place de choix, devant le tiroir-caisse, pour lui permettre de lire quelques pages avant l’arrivée des premiers clients.

Midi sonne déjà, la matinée a été calme, et Regulus se prépare au rush de 13h30, des gourmands qui viennent chercher un dessert avant de retourner travailler. Son collègue devrait arriver bientôt, et ils travaillent ensemble jusqu’à la fin de l’après-midi, et qu’il ne doive le laisser seul pour profiter de la fin de sa journée. Quand la clochette de la porte tinte, Regulus lève les yeux de son roman, abandonnant Alexandre Dumas et ses mousquetaires pour croiser le regard de son collègue. Il l’intrigue, Nico, il ne sait pas comment interpréter son comportement, sa façon d’être et de penser. Parfois, il se dit qu’il aimerait entrer dans sa tête pour y mettre de l’ordre. « Di Angelo. » dit le sorcier d’un ton qu’il voulait neutre. Il a conscience que sa présence rend son collègue totalement indifférent, mais Regulus ne peut s’empêcher d’apprécier travailler avec lui. Nico est sarcastique, intelligent et créatif, des qualités qui l’amusent beaucoup, qu’il aime en particulier. Alors que Nico se faufile dans la salle de pause pour aller chercher son tablier et poser ses affaires personnelles, Regulus ferme son roman et se tourne vers l’arrière-boutique. « Il va faire chaud aujourd’hui. Est-ce que tu crois qu’il faudrait… » Un bruit aigu l'interrompt. « Nico ? » L’eau jaillit d’un tuyau sous l’évier des cuisines. « Nico, tu t’y connais en plomberie ? » La panique naît dans la voix du sorcier. Ils sont fichus. Il va encore mourir noyé, c’est certain.


Nico Di Angelo
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Lun 17 Juin - 11:38

In case of emergency, add more sprinkles.
Ice cream is cheaper than therapy. ─  @Regulus Black

Le temps peut être parfois très long. S’il y a des moments dans la journée où le temps s’écoule à une vitesse telle que le demi-dieu a l’impression qu’il lui échappe totalement, il y a des secondes qui paraissent parfois devenir des heures. Ce n’a jamais été facile pour le jeune homme de rester assis et concentré plusieurs heures d’affilée mais depuis qu’il avait commencé son semestre à l’université, il faisait de son mieux pour essayer d’éviter toute distraction et se donner entièrement à ses cours. Nico aimait sincèrement son sujet d’étude et les cours lui paraissaient passionnant alors il avait vraiment envie de réussir son année et peut-être même - s’il ne retournait pas se cacher dans une grotte loin de toutes espèces vivantes avant ça - d’avoir son diplôme. La perspective de pouvoir être une personne lambda loin des prophéties, des quêtes, des dieux et des monstres était une motivation suffisante pour rester concentrer malgré le bruit de l’aiguille des secondes qui avance beaucoup trop lentement au goût du jeune homme. Nico adorait ses études mais pour l’instant, il mourait d’envie de finir sa dernière heure de cours.

Il faut dire que les dernières semaines s’étaient enchaînées sur un rythme soutenu, sans lui laisser vraiment l’opportunité de  faire beaucoup de choses  en dehors de ses révisions et de ses devoirs. Il avait à peine encore le temps de courir un peu le matin avant le début des cours. La fin de l’année approchait à grand pas et les examens avec elle. Le fils d’Hadès avait l’estomac noué et envie de vomir rien qu’à l’idée de se retrouver face à sa copie blanche. Il n’était pas certain de réussir à retenir toutes les informations qu’on lui demanderait et encore moins de rester assez longtemps concentré sur son sujet pour ne pas se prendre dans ses pensées et perdre le temps disponible pour finir de le remplir. Peut-être qu’en réalité, tout ça, ce n’était que des excuses et ce qui effrayait le plus Nico, c’était de réussir. Il faudrait alors qu’il s’inscrive pour l’année prochaine et qu’il recommence à se sociabiliser, peut-être même qu’il réussisse à se faire des amis et… Et cette idée le terrifiait totalement.  

Néanmoins, s’il était à ce point désireux de finir sa journée, ça n’avait rien à voir avec les pensées parasites qui envahissent son esprit. Non, si Nico était impatient de quitter l’université, c’est parce qu’il mourait d’envie de profiter du reste de sa journée. Il ne l'admettra jamais mais le jeune homme avait fini par véritablement aimer son travail à la glacerie aussi. Il aimait pouvoir profiter de l’absence des clients pour juste s’installer dans un petit coin, derrière le comptoir, et lire un peu pour rattraper toutes les connaissances qui lui manquaient sur les années qui s’étaient écoulées sans lui. Il adorait dévorer des ouvrages, à son rythme, même si la dyslexie ne l’aidait pas beaucoup avec ça. Parfois, il en profitait aussi pour sortir ses cahiers de cours et réviser un peu ou avancer dans ses devoirs. Il faut dire que le calme de la petite boutique était juste ce dont il avait besoin pour réussir à garder un cadre de travail idéal.

Lentement, la petite aiguille finit par rejoindre la grande, mettant fin à son heure de cours. Un soupire échappant au jeune homme, il attrapa ses cahiers qu’il glissa rapidement dans son sac à dos. Il avait encore un peu de temps avant de commencer le travail, mais préférant être en avance qu’en retard, Nico s’échappa rapidement de sa salle de classe pour passer d’un quartier à un autre de la ville. S’il avait l’habitude de faire le chemin entre l’université et son lieu de travail, l’adolescent se surprenait à chaque fois dans la facilité qu’il avait à se déplacer en ville sans avoir besoin d’y réfléchir ou faire d’efforts. Peut-être que finalement, il avait réussi à mieux s’habituer à sa nouvelle vie qu’il l’imaginait. Peut-être qu’il finirait même par préférer sa nouvelle existence à celle qu’il avait mené jusqu’à maintenant. Perdu dans ses pensées, Nico n’a presque pas réalisé qu’il était déjà devant la petite boutique où il travaillait maintenant.

L’enfant d’Hadès s’arrêta quelques secondes devant la vitrine, les battements de son cœur accélérant de plus en plus. S’il aimait son travail, ce n’est que le déni profond qui laissait penser au demi-dieu que c’est ce qui provoquait le petit sentiment de joie qu’il ressentait. Prenant une grande inspiration, il ouvrit doucement la porte, faisant raisonner le carillon au-dessus de la porte. Presque immédiatement, il entendit la voix de son collègue l’appeler. D’un petit signe de la main, il le salua, restant silencieux. C’était son truc, à Nico, de mettre de la distance avec les autres. Ce n’était jamais facile pour les autres de se rapprocher de lui sans avoir besoin de le dompter avant. Aussi, malheureusement, Regulus ne faisait pas exception. Malgré le fait que le regard de Nico avait tendance à se poser un peu trop souvent sur le sorcier, il continuait d’agir avec lui comme s’il n’était qu’une simple connaissance, au plus.

Délicatement, il déposa son sac dans son casier pour attraper son tablier et le passer autour de son cou alors que Regulus évoqua la chaleur à l’extérieur. Tout paraissait normal jusqu’à ce qu’un bruit étrange retentisse dans la boutique. Finissant de nouer son tablier, le jeune homme ressorti de l’arrière boutique pour venir voir ce qui se passait.  « Qu’est-ce qui… ? ». Avant qu’il n’ait eu le temps de finir sa phrase, le fils d’Hadès put constater l’eau jaillissante dans la cuisine et la panique dans le regard de Regulus. Quelque chose semblait l’effrayer peut-être encore plus que la perspective de se retrouver sans emploi si la propriétaire apparaissait maintenant dans l’encadrement de la porte. Un soupir échappa à Nico. Il fallait que ça soit un problème d’eau.  « Absolument pas, mais je suppose qu’on peut toujours essayer de regarder ce qui se passe… ».

Si seulement il avait encore ses pouvoirs, Nico aurait pu invoquer un esprit quelconque pour les aiguiller sur la démarche à suivre. Malheureusement, depuis son arrivé à Nemaia, il n’avait pas encore retrouvé la totalité de ses pouvoirs et il était encore incapable de faire appel à un fantôme ou un squelette. Poussant légèrement son collègue, il vint s’installer près de l’évier pour observer un peu plus l’état de l’évier. De toute évidence, une canalisation avait décidé que c’était l’heure de faire un caprice.  « Est-ce que tu peux couper l’eau ? Peut-être que pour commencer, ça pourrait être pratique que l’eau arrête de s’écouler du tuyau et puis après… ». Après, il avait aucune idée de ce qui fallait faire le petit Nico. Incapable d’utiliser un téléphone portable, il n’en avait pas sur lui. Du regard, il chercha le téléphone de la boutique.  « Après, je suppose qu’il va falloir fermer et appeler le plombier, sauf si tu as une astuce magique pour réparer les tuyaux. ».
Kudo
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Dim 7 Juil - 15:49

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Il aime vraiment son travail, Regulus. Tenir la caisse, répondre aux attentes des clients, faire sourire les gosses qui viennent fêter les vacances et se rafraîchir un peu. Il tient d’une main de maître la cuillère à glace et fait les plus jolies glaces à l’italienne de Nemaia, il en est presque certain. Cette journée avait vraiment bien commencé. Il avait tout préparé, la mise en place est toujours paisible, et accueilli ses premiers clients entre deux pages de sa lecture du moment. Cette journée aurait pu continuer sur cette voie douce, si ça n’avait été à cause de ce vieux bâtiment et de sa plomberie vétuste. Il ne veut pas décevoir Nico, qui vient d’arriver pour son service, il ne veut pas non plus qu’il le pense incapable, mais les pensées sombres l’aspirent aussi vite que l’eau ne s’écoule, aussi fort qu’elle ne jaillit et les asperge tous les deux.
Non, non, non. L’eau qui vient mordre ses chevilles, s’insinuer dans ses chaussures, c’est le début de tous ses cauchemars. Il sait comment ça finit, ils se finissent tous toujours de la même façon. L’eau le submerge, il la sent brûler ses poumons, le visage de son frère aîné est presque perceptible dans les vaguelettes à la surface, qui s’éloigne peu à peu de lui, comme un dernier espoir d’avoir son pardon avant sa mort.
Il voudrait fuir, mais en lâche qu’il est, Regulus se retrouve paralysé par la peur. Il aurait envie d’alerter, de crier, de courir, mais tout son corps est crispé, sa vision troublée, ses articulations blanchies par la force avec laquelle il se cramponne au comptoir derrière lui. Il ne peut pas mourir noyé une seconde fois. Il ne peut pas laisser Nico mourir noyé. Il n’a qu’une chose en tête, le danger que toute cette eau sous pression, qui s’échappe du tuyau, peut représenter. Quand sa vision trouble redevient plus claire, Regulus pose les yeux sur Nico, qui le pousse légèrement pour venir s’installer près de l’évier responsable de sa panique. Il ne sait pas si c’est son calme, si c’est sa voix douce, si c’est son assurance, mais le demi-dieu a quelque chose d’hypnotisant pour le sorcier, à qui il faut quelques secondes pour réaliser que Nico lui a demandé quelque chose. Couper l’eau. Il ne sait pas comment couper l’eau. Il aurait aimé avoir sa baguette, avoir pleine possession de ses moyens, avoir du charisme ou quelque chose comme ça. « Comment on coupe l’eau ici ? Je n’ai jamais fait ça, j’ai… » Le mot qui lui brûle les lèvres, c’est peur. Il a peur. Il a peur de cette eau qui inonde la cuisine de la petite boutique, il a peur de tout perdre à nouveau, il a peur d’entraîner Nico dans sa descente aux enfers.
L’eau redouble de puissance, et bientôt ce sont les lumières des vitrines et des plafonniers qui s’éteignent. Il y a une explication rationnelle, il le sait bien, mais elle lui semble hors de portée. La seule chose qu’il a en tête, c’est qu’ils vont mourir ici, Nico et lui. Regulus met ses mains sur sa tête et se baisse, comme pour se protéger d’un danger invisible. Ils commencent tous comme ça, les cauchemars. Une journée normale, où tout va bien. L’eau, ensuite, agressive, menaçante, puis l’obscurité, qui s’abat sur lui comme un couvercle, l’enfermant à jamais, le forçant à revivre encore et encore les instants les plus douloureux de sa vie. Il revoit les inferi l’entraîner par les chevilles, sent leurs doigts squelettiques se saisir de lui.
Fermer la boutique, appeler un plombier, astuce magique. Les mots de Nico, sa voix, percent un instant son cauchemar, le brouillard dans lequel le garçon recroquevillé est enfermé. Fermer la boutique. Oui, ça il peut.
Tout son corps se tend, et il pousse sur ses jambes pour se redresser, éviter des flaques et va tourner le petit écriteau de la porte vitrée. Une fois cela fait, Regulus se tourne vers son collègue, appuyant son dos contre la porte. « Tu crois qu’on va mourir ici, toi ? » Les mots s’échappent de ses lèvres, comme une tentative désespérée de s’ancrer dans la réalité, de parler à un autre être vivant. Kreatur n’est pas là. Il n’y a qu’eux, et ce tuyau rouillé qui crache des litres d’eau.
« Pardon. Pardon, c’était bizarre comme question. » Regulus aimerait dire à son collègue qu’il a peur de cette eau menaçante, et peur de mourir à nouveau comme ça, mais Nico est si calme, si discret et si maître de lui qu’il aurait honte d’admettre une telle faiblesse. Il ne peut s’empêcher de murmurer que Sirius aurait su quoi faire, lui, et qu’il n’est lui-même qu’un incapable, avant de reoutner en courant derrière le comptoir et de tirer le manuel d’urgence du tiroir dans lequel il est toujours rangé. Il tourne les pages avec frénésie, à la recherche de ce fichu robinet pour couper l’alimentation en eau. Derrière le bâtiment, sous une trappe ? C’est un cauchemar qu’il n’en finit plus. Il pourrait se mettre à pleurer de peur et de frustration, mais le regard de son collègue sur son dos le pousse à résister, et ne pas céder à la panique plus qu’il ne l’a déjà fait. « Il faut sortir pour couper l’eau. Tu y vas ? J’y vais ?
Il ne croit pas qu’il ait déjà ressenti quelque chose comme ça, et à bien y réfléchir, c’est sans doute une part de panique et d’angoisse, mais croiser le regard de Nico, son tablier à peine attaché autour de sa taille, et son air inquiet - quoi que peut-être perplexe ? -, tout cela combiné, ont poussé son coeur à manquer un battement. Il ne se souvient pas avoir pensé que Nico soit particulièrement craquant, mais là tout de suite, il ne sait pas. Il a presque l’impression qu’en gardant son regard plongé dans celui de son collègue, en l’observant, tout irait peut-être un peu plus lentement. Il aurait envie que l’eau s’arrête, sans qu’aucun d’eux n’ait à bouger, et peut-être écouter Nico lui parler de lui, aussi, beaucoup. Au final, peut-être qu’il ne sait pas grand-chose sur ce jeune homme avec lequel il travaille, si ce n’est qu’il est étudiant et qu’il jure en italien quand il est frustré.
« Est-ce que c’est l’italien, ta langue maternelle ? »

Kudo
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Nico Di Angelo
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Jeu 25 Juil - 1:19

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Nico n’avait jamais vraiment été un grand amoureux de l’eau. Quand il était plus jeune, il se tenait aussi éloigné qu’il le pouvait des cours d’eau. Il faut dire que son oncle, le grand Poseidon, était du genre à ne pas voir de problème à noyer un pauvre demi-dieu qui s’approcherait un peu trop de l’eau seulement parce qu’il était l’enfant de son frère, Hades. Aussi, tant qu’il le pouvait, le jeune homme ne s’approchait pas de l’eau. Pour autant, il avait affronté trop de choses jusqu’à présent pour se laisser impressionner par une fuite d’eau. Qu’importe qu’il finisse tremper, il fallait régler cette histoire avant que la propriétaire ne revienne. Perdu dans sa réflexion, ce fut la voix de Regulus qui le ramena à la réalité.

« Tu crois qu’on va mourir ici ? »

Le regard de Nico se plongea dans celui de Regulus. Il avait l’air dans un véritable état de panique. L’eau continuait de s’écouler dans la boutique sans interruption. Prenant une grande inspiration, le demi-dieu continua à regarder le sorcier dans les yeux autant qu’il ne le pouvait. S’il n’est pas la personne la plus douée pour rassurer les autres, Regulus était clairement en train de paniquer et il avait l’impression que s’il ne disait rien là tout de suite, il risquait de le perdre. Ce n’était ni le moment ni l’endroit pour gérer une crise de panique et il était la dernière personne capable de le faire. En somme, il valait mieux dire quelque chose maintenant, peu importe ce qu’il pouvait bien dire, plutôt que de se retrouver à gérer une situation encore pire.

« On ne va pas mourir ici. » Dit-il simplement.  « Je suis l’enfant d’Hadès, le dieu qui dirige les enfers et règne sur les morts. On ne va pas mourir ici, d’accord ? »

Ouais, enfin, on peut faire plus rassurant. Nico se mordit la lèvre en reportant son attention sur le tuyau qui fuit. Définitivement, il n’avait aucune idée de ce qu’il était censé faire maintenant. Il aurait aimé faire partie de ses personnes douées naturellement - comme Léo Valdez, par exemple - qui n’ont pas besoin d’ouvrir un bouquin pour trouver des réponses et qui improvisent des plans géniaux pour gérer en toute situation. Néanmoins, malgré le fait que Nico soit la dernière personne qu’il faut venir voir pour du réconfort, Regulus semblait reprendre un peu le dessus sur son angoisse et proposa une explication pour couper l’eau. Un à l’intérieur, l’autre à l’extérieur. Parfait, ça, il était capable de le faire les yeux fermés. Malgré tout, en posant à nouveau les yeux sur Regulus, le demi-dieu finit par en venir à la conclusion que s’il le laissait tout seul ici, le sorcier pourrait finir par faire crise cardiaque.

« Peut-être que ça pourrait te faire du bien de sortir, tu crois pas ? » Suggéra-t-il.

Regulus s’arrêta soudainement, plongeant son regard dans celui de Nico, ne manquant pas de faire rougir l’enfant d’Hades malgré l’eau qui coulait encore autour d’eux. Il faut dire que les yeux du sorcier avaient quelque chose de vraiment déstabilisant pour le demi-dieu. Il fallait qu’ils arrivent à régler le problème de plomberie mais sur le moment, l’espace de juste quelques secondes, le jeune homme n’entendait plus que les battements de son cœur et ne voyait plus que le sorcier. Prenant une grande inspiration, le brun se maudit intérieurement. Ce n'était pas le moment de faire une petite crise de crush aiguë.

« Italian ? » Répéta-t-il, un peu bêtement.

Les sons lui avaient échappés avant même qu’il n’ait vraiment le temps de réfléchir à ce qu’il disait et maintenant, il se sentait vraiment stupide. Pourtant, la réponse à la question de Regulus était simple. Il parlait italien depuis sa naissance. Secouant la tête pour chasser les pensées qui se bousculent dans son esprit et qui l’empêchent d’être rationnel, Nico vint rejoindre Regulus de l’autre côté de la pièce.

« Je suis italien. La notice n’est pas en anglais ? »

Doucement, il se pencha pour regarder le manuel que le sorcier tenait entre ses mains et releva la tête vers lui un peu perplexe. Il ne comprenait pas pourquoi son collègue lui avait posé une question pareille alors que le mode d’emploi n’était pas du tout en italien. Peut-être que la peur finissait par avoir un impact étrange sur Regulus. Finalement, peut-être que c’était mieux que Nico sorte lui-même pour fermer l’eau. Il avait peur, maintenant, que le sorcier soit en train de divaguer complètement.

« Écoute Black, tu devrais peut-être aller t’asseoir une minute. » Dit-il en prenant délicatement le livre des mains du sorcier. « Je vais récupérer ça, et je vais aller m’occuper de l’eau. J’en ai pour deux minutes, pas plus. Je reviens, okay ? »

Kudo
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