Le temps, ce monde, il y a tellement de mystère et si peu de réponses pour toutes les questions que l’on pouvait se poser. Avec le temps aux côtés de Claire j’aurais dû avoir l’habitude et accepter qu’il existait des choses qui ne s'expliquent pas. En soit j’avais déjà embrassé cette vérité rien que de par ma religion. Arrivé dans ce monde était inexplicable cependant je ne pouvais voir cela que comme une seconde chance donné par le seigneur. Chez moi j’avais tout perdu, je sais ce que vous vous dites, il me restait ma famille en la qualité de ma sœur Jenny, de son époux Ian et de tous mes neveux et nièces, et bien sûr Fergus. Cependant j’avais tellement perdu à côté. Je l’avais perdu, elle, et auparavant nous avions perdu Faith. Je crois que cela peut arriver à tout le monde d’avoir un moment d’égarement, un moment où notre foi vacille et alors on est capable de ne voir que les ténèbres. Sans elle à mes côtés j’avais du mal à me souvenir de l’homme que j’étais avant de la perdre. Une lumière dans mon existence que je chérissais du plus profond de mon âme. Elle était la guérisseuse de tous les maux, je crois qu’il n’existe aucun mot pour dire ce qu’elle représente pour moi. Il n'était alors plus question pour moi de penser à retourner en arrière car cela voudrait dire que je devrais tirer un trait sur elle et je n'étais pas prêt à faire une telle chose, je ne le serai probablement jamais d'ailleurs.

Non seulement ce monde m'avait permis de retrouver Claire mais il m'avait aussi permis de faire des rencontres inattendues comme celle de Rhaenyra par exemple. Et je n'avais encore rien vu des possibilités infinies de ce monde. La preuve étant dans la rencontre que je fis dans les bois ce jour-ci. Un repérage basique, juste pour voir quels seraient les endroits les plus propices pour y installer des collets. Rien de bien palpitant en soit. L'idée ne me semblait être bonne alors que je pouvais entendre que je n'étais pas seul dans cette forêt. Je ne m'alarmais pas plus que cela, ce n'était pas comme si beaucoup de monde arpentait cet endroit. Cependant quelle ne fut pas ma surprise de voir une femme sortir de derrière un arbre, tout de blanc vêtue avec une couronne sur la tête. Ma surprise fut totale, et ce autant par la situation que par sa tenue. «Bon..bonjour.» Il est vrai qu’elle avait l’air plus que perdue.

«Et bien nous sommes à Little Willow Wood.» Cet accent, je ne reconnaissais que trop bien. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu le loisir de l’entendre et cela faisait du bien à mon âme d’highlander. «Si vous me le permettez.. que faites vous dans un tel endroit vêtue de la sorte ?» Je me disais qu'elle ne devait pas l'avoir prévue, cela m'aurait paru bien étrange. «Non seulement vous ne devez pas être à l'aise mais vous avez de la chance de ne pas être tombé sur quelqu'un de mal intentionné avec vos parures.»

Je comprenais plus que quiconque la confusion qu’elle pouvait ressentir, je l’avais moi-même ressenti et je le ressentais encore à des moments. A vrai dire j’avais déjà pu la ressentir avant d’arriver dans ce monde, ça n’est pas donné à tout le monde d’épouser une femme qui voyageait à travers le temps. Je n’étais peut-être pas le plus à même de lui fournir une explication à tout ce qui se passait, il y avait bon nombre de chose qui m’échappaient dans mon monde et encore plus dans celui-ci. Mais si je n’avais pas toutes les clefs en main je pouvais au moins l’aiguiller, l’aider comme je le pouvais. Quel bon chrétiene aurait refusé d’apporter son aide à une âme en errance. «Et bien il semblerait que ce monde se nomme Nemaïa.» Et bien je me disais bien que cela ne l’aidait probablement pas, moi elle ne m’avait pas grandement éclairée. Je dois bien avouer que je ne sais trop si quoique ce soit aurait pu clairement éclairer ma lanterne, je pense d’ailleurs que personne ne peut être prêt à une telle chose. Traverser des âges, des mondes, ça ne devrait guère être possible, même dans les écrits bibliques rien de tel n’est mentionné, ni même aucun autre monde d’ailleurs hormis si vous comptez que le ciel et les enfers comme des mondes. «Je ne peux malheureusement rien vous apprendre sur ce sujet, je n’en ai moi-même aucune idée et je ne suis malheureusement pas sûr de le savoir un jour.»

J’avais posé mes questions sans aucun arrière pensé, je ne suis peut-être pas un sain mais je ne suis pas non plus un vulgaire brigand. L’idée de m’en prendre à une femme n’est pas quelque chose qui me vient aisément à l’esprit, ni quelque chose qui me plaît. Au vu de sa tenue elle devait faire partie de la haute société, et l’indice le plus visible était la couronne. Je me demandais si elle venait de faire un mariage royal, l’idée que d'autres nobles que les Rois et Reines puissent célébrer des fiançailles avec une couronne me paraissait totalement saugrenue. «Je ne crains fort que nous soyons bien loin de la France milady.» Je voyais bien de par l’expression peinte sur son visage l’inquiétude et l’incompréhension. «Si vous voulez je peux vous guider hors de ce bois. Cela ne posera pas de problème que je vous offre le gîte et le couvert dans mon humble maison, mon épouse pourra peut-être vous fournir plus de réponse que moi sur cet étrange phénomène, et si jamais vous ne trouvez aucune réponse vous pourrez au moins vous reposer et manger, miss..» En me questionnant sur son identité je venais de remarquer mon manque de courtoisie de ne pas m’être moi même présenté. «Veuillez m'excuser je ne me suis pas présenté. James MacKenzie Fraser, mais presque tout le monde ne dit que Jamie.»

Je ne pouvais que partager son sentiment d’incompréhension et de peur, j’avais ressenti les mêmes lorsque j’avais atterri ici. Puis j’avais vu la même incompréhension dans les yeux de Claire lorsque je l’avais retrouvée ici. Je ne pense pas m’être totalement fait à ce monde d’ailleurs, cependant si Claire avait pu s'accommoder d’une vie dans une époque différente de la sienne, pourquoi ne pourrais-je pas en faire de même ici. Par contre je ne trouvais pas de manière plus douce de lui dire, je pense d’ailleurs qu’il n’y a aucune bonne manière d’annoncer à quelqu’un que toute sa vie vient d’être chamboulé surtout que si Claire avait un moyen de retourner à son époque nous n’avions aucune porte de sortie. «Oui.. Il semblerait que nous soyons dans un endroit totalement différent de notre monde originel.»  Si je ne pouvais pas lui donner plus de réponses que cela ou la rassurer davantage. C’était la moindre des choses que je puisse faire pour elle, quel genre d’homme pourrais-je prétendre être si je ne faisais pas ça ?

Lorsqu’elle finit par se présenter j’eu un moment de latence. Comme si je ne pouvais pas le croire, pourtant mon épouse et moi étions la preuve que ce genre de chose était possible. Si l’histoire était enseignée plus tard elle l'était aussi en mon temps, tout le monde était plus ou moins instruit sur les seigneurs, rois et reines de notre pays. Alors comment ne pas réagir à ce nom, à présent lorsque je la regardais le caractère princier de sa tenue, de sa prestance et la présence de cette couronne semblait tellement plus sensé. Je finis enfin par reprendre totalement conscience que pendant que j'étais en train de réaliser le temps continuait de filer, alors je lui montrer enfin mes respects comme il se doit lorsque nous sommes en présence d'un membre de la royauté. «Je vous pries de bien vouloir accepter mes humbles excuses, votre Altesse. Je n'avais pas saisi qui vous étiez et me suis adressée à vous avec familiarité.» Une fois que je m'étais redressé je lui offrit ma main pour l'aider et la guider jusqu'à notre humble demeure.

Alors que je la guidais elle me questionna, enfin rien de bien surprenant si vous voulez mon avis, au moins son état de choc semblait s'être calmé même s'il lui faudrait un temps d'adaptation certain, comme tout le monde ici j'imagine. «Oui ma famille est lord de de Lallybroch depuis longtemps à présent. Cependant je ne suis plus vraiment le Lord, j'ai tout cédé à mon jeune neveu juste avant une grande bataille.»  Je n'étais plus réellement Lord à proprement parler, je l'avais été mais aujourd'hui je n'étais plus que James Malcolm Mackenzie Fraser fier homme écossais qui avait retrouvé l'amour de sa vie.

Je me souvenais parfaitement du jour où j’étais arrivé dans ce monde, j’étais encore persuadé que j’avais tout perdu mais cette fois j’avais réellement tout perdu. J’avais dû renoncer à l’amour de ma vie pour être sûr qu’elle soit en sécurité et que notre enfant ait une chance de vivre heureux et paisible car j’étais certain de mourir à cette bataille. Ensuite en atterrissant ici j’avais perdu le reste de ma famille. J’étais misérable et me suis plus tard repris en main pour les retrouver, pour la retrouver. Finalement il s’avère que c’est elle qui est venu jusqu’à moi une nouvelle fois, et je n’aurais pas pu être plus heureux. «Je n’en ai pas la moindre idée, tout ce que je sais c’est qu’il existe des choses que l’on peut expliquer, même si l’on croit aux miracles.» Je parlais évidemment de la magie, ou peu importe ce que c’était, qui avait fait que mon épouse pouvait voyager à travers le temps par le biais de pierres. «S’il en existe un il n’a pas été communiqué à tout le monde ou alors personne ne l’a encore trouvé.» J’avais bien conscience que la vérité pouvait être dure à accepter et devait probablement lui faire l’effet d’un coup de poignard en pleine poitrine. Cependant je ne me sentais pas de la bercer d’illusions, cela aurait été bien plus cruel que la simple vérité.

A présent je ne pouvais qu’essayer de l’aider et l’accompagner comme je le pouvais. Je lui serait venu en aide peu importe qui elle était en réalité, la preuve étant que je la lui avait proposé avant même de connaître son identité. Maintenant que je savais il était devenu hors de question de la laisser dans cet endroit sans escorte et sans réponse. Elle aurait pu me répondre de la sorte en usant de fausse modestie mais je n’en senti aucune, elle semblait réellement penser ce qu’elle disait. C’était comme si elle ne tenait pas à se sentir élevée socialement parlant à ce moment précis. J’eus un signe de tête reconnaissant à ses paroles. Il y avait des monarques qui auraient fait preuve de cruauté pour moins que cela, mais elle n’était pas réputée pour être cruelle, elle me semblait même être tout l’inverse. Nous prîmes la route juste après.

«Oh et bien, mon épouse est tombée enceinte cependant nous n’avons pas eu la chance ni la joie d'accueillir ce petit être.» J’avais tant de regrets, je n’avais pas été là au moment où Claire aurait eu besoin de moi à ses côtés. Je n’avais jamais pu voir le visage de ce petit ange qui avait été rappelé au ciel bien trop tôt. «Notre petite Faith repose en France.» Cela faisait loin pour se recueillir mais je suis convaincu qu’elle n’a jamais quitté l’esprit ni le cœur de Claire, tout comme le miens. «Nous avons ensuite appris que mon épouse portrait de nouveau la vie, mais la bataille était imminente et notre enfant à naître, c’est pourquoi le choix de mon jeune neveu était non seulement le plus judicieux mais aussi tout trouvé d’avance. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il sera un Lord d’exception.» Petit Ian avait toutes les qualités requises, d’ailleurs elles ne pourraient qu’en être que meilleures au fil du temps connaissant ses parents. En parlant d’eux mes pensées allaient vers ma famille, Jenny, Ian et tous leurs enfants, le tumulte de Lallybroch pouvait me manquer par moment.

Ca n’était pas choquant qu’elle veuille en savoir plus sur la bataille dont j’avais fait mention, ses craintes étaient malheureusement justifiées et j’aurais peut-être dû être plus prudent pour les lui épargner. Cependant je ne pouvais lui refuser les réponses qu’elle demandait, mais cela ne rendait le tout plus aisé à annoncer. «Les Royalistes Britanniques ont réussi à détrôner la famille Stuart. Suite à cela les tensions entre Ecosse et Angleterre n’ont fait que s'intensifier et les Britanniques eux se sentaient légitime d’imposer leur loi sur toutes les terres. Nous étions beaucoup à nous opposer à cette situation et à soutenir le Prince Charles Stuart. Ce mouvement s’opposant aux Royalistes fut nommé le Jacobinisme. Tout ce que nous voulions était de rendre le trône à leur légitime prétendant.» Je venais déjà de lâcher un sacré morceau qui devait être difficile à entendre, j’en avais bien conscience. Si pour moi cette situation avait fait partie intégrante de ma vie pour elle, il s'agissait d’un avenir sombre pour le pays qu’elle chérissait. «La bataille dont je fait mention prit place à Culloden et bien que tous se soit battu avec hargne et dévotion beaucoup de valeureux Highlanders ont succombé..» Il m’arrivait de revoir les visages de mes frères et amis tombant sur le sol boueux de Culloden. Que d’hommes d’honneur et plein de bravoure, si on leur avait dit que cette bataille serait leur dernière je sais qu’ils s’y seraient jetés avec la même conviction.

Si le nom des Fraser n’avait pas à rougir face aux autres, et celui des MacKenzie encore moins, ce n’est pas pour autant que je m’attendais à rencontrer tous les hauts dignitaires. J’avais eu l’honneur de rencontrer pas mal de nobles ainsi que des Rois, mais je ne me souviens guère avoir eu une quelconque prétention à penser qu’il me serait facile et normal de le faire. Être en présence de Mary Stuart était donc un honneur et un réel plaisir, même si les circonstances de cette rencontre laissaient quelque peu à désirer, cependant je n’aurais pas pu vivre une telle chose s’il en avait été autrement. Je pense que je comprenais, ou du moins une partie, ce qu’avait pu ressentir Claire en faisant un bon dans le temps. Je dois reconnaître que je m’étais fait la même réflexion, nous devions croire que Dieu ne fait rien sans une bonne raison même si elles ne nous sont pas évidentes. On ne pouvait pas croire qu’on nous imposait de telles épreuves sans qu’il y ait une raison à tout ceci. Je ne pouvais pas accepter d’avoir traversé tout ça pour rien.

Je lui offrit un sourire triste. Elle avait posé la question mais elle ne pouvait pas se douter de la réponse. «Cela me va droit au cœur madame.» L'honneur était pour moi bien que les raisons soient tragiques et constitue une de celles qui fait que mon cœur porte des cicatrices qui ne se refermeront jamais totalement. Cependant si perdre Faith avant même de l'avoir connu avait été et restait encore aujourd'hui un déchirement pour moi, c'était bien pire pour Claire. Je n'avais pas pu être là pour elle, je n'avais pas été à ses côtés car ma fierté m'avait fait enfermé au pire des moments. En réalité il n’y avait pas grand chose de plus à dire sur le sujet, je ne souhaitais un tel malheur à personne, bien que tout le monde savait que ce n‘était pas une chose si rare que cela, ça ne rendait pas la chose plus facile à accepter.

«J’aurais aimé pouvoir vous donner de meilleures nouvelles. Aujourd’hui je ne sais guère ce qu’il en est mais j’ose espérer que la situation s’est calmée et que des jours meilleurs arrivent.» Je priais chaque jour pour que ça soit le cas, penser que la situation était toujours incertaine n’aurait fait que me rendre plus inquiet pour Jenny, Ian et mes neveux et nièces qui étaient restés dans mon monde d’origine. «Vous n’avez rien à vous faire pardonner je vous assure. La politique n’est ni un jeu facile ni un jeu loyal et si quelqu’un veut absolument la guerre il est rare de pouvoir l’éviter. C’est bien le propre de l’Homme que de vouloir posséder tout ce qui se trouve entre ciel et terre.» Jamais je n’avais entendu un seul écossais dire un mot empli de rancœur envers la famille Stuart. Nous sommes un peuple fier et même si nous avons des conflits nous sommes prêts à les mettre de côté pour nous battre ensemble. Rien que la famille MacKenzie en était le parfait exemple. «Je peux vous assurer que malgré tout cela et malgré la lourde défaite de Culloden les Anglais ne peuvent considérer la terre écossaise comme la leur. Même dans la contrainte on ne saurait se laisser enchaîner.» Converser de la sorte avec elle avait fait que le temps de trajet me sembla bien plus court que dans mon souvenir, mais peu importait voilà que nous étions arrivé et c’était bien le principal. Elle allait pouvoir s’asseoir, manger et se reposer, elle devait en avoir grandement besoin après tout ce qu’elle avait découvert. «Je vous en pris mettez-vous à votre aise, ma demeure est la vôtre.»  

Arriver dans ce monde n’avait rien de bien évident et j’ai la vague impression que c’en était de même pour tout le monde et ce peu importe à quel moment de notre histoire nous avons été propulsé. La vie est loin d’être un long fleuve tranquille pour tout être foulant cette terre.  Parler de tout ce qui s’était passé, toutes ces guerres, ce conflit incessant, ça devait être difficile pour elle, en un sens ça l’était aussi pour moi. Je devais bien avouer m’être déjà dis que sans ce climat de guerre je n’aurais probablement jamais croisé  la route de Claire. Je savais bien que dans les faits ce n’était pas les conflits qui avaient amené Sassenach à se balader dans les bois ce jour-là, c’était quelque chose de bien plus complexe. En fait c’était probablement tout aussi complexe que ce qui se produisait ici, pour moi c’était de la magie. «Tôt ou tard c’est certain, et c’est probablement le seul moment où l’on ne peut mentir.»

Il n’y avait rien de plus vrai, enfin si l’on était croyant. A mon époque tout le monde était croyant, même si les croyances divergeaient selon les coutumes de chaque pays. Je suis persuadé que tout le monde croit en quelque chose, généralement cela se matérialise via la religion, et pour certaines pratiques cela ressemblait à de la sorcellerie. Enfin cette pensée me vient très certainement parce que c’était ainsi chez moi, en mon temps, cependant je savais que tout n’était pas aussi radical dans d’autres époques et encore plus dans d’autres mondes. En tout cas, parler de l’Ecosse faisait un bien fou, je pouvais parler de cela avec Claire mais ça n'était pas exactement pareil que d’en discuter avec quelqu’un qui y était né et qui avait ce même amour pour sa patrie. En tout cas la conversation s’était faite plus agréable pour qu’aucun de nous ne se rende compte qu’on était déjà arrivé. Je me suis mis à lui préparer une boisson chaude pour qu’elle puisse se réchauffer. «Si jamais vous avez besoin je pense que mon épouse doit avoir des vêtements qu’elle ne mettra plus. Mais en attendant tenez, si vous avez encore froid je peux aller vous chercher une couverture pour vous couvrir davantage.» Ca n’était vraiment pas grand chose mais pour le moment c’était sans doute mieux que rien.  J’aurais aimé pouvoir faire plus pour apaiser ses craintes. Je voyais bien qu’elle avait l’esprit ailleurs et c’était tout à fait compréhensible si elle avait été aspiré ici le jour de son mariage. Une fois que je lui avais servi sa boisson je m’assis à table non loin d'elle. «Comment était-ce ?» demandais-je dans l’espoir que la conversation ne l’aide à apaiser son esprit. «Votre mariage, comment était-ce ?»