A commercial matter ft Crowley

par **Hadès** Mer 26 Avr - 1:39

A commercial matter

Ce monde était une curiosité sans limite, un questionnement sans fin. Pourtant même si c’était un monde bien différent de celui que je connaissais, et que je ne possédais pas toutes les réponses à mes questions je ne pouvais être que reconnaissant de cet endroit car il était celui qui m’avait rendu le printemps. J’étais de nouveau entier, là où il y a quelque temps je n’étais plus que l’ombre de moi-même cherchant désespérément le moyen de pouvoir être réuni avec la seule personne pour laquelle je voulais être digne d’être Roi, car elle était ma Reine. Aujourd’hui je pouvais enfin respirer en paix car elle était là, j’avais toujours peur que tout ceci ne soit qu’un rêve, et que lorsque j’ouvrirais les yeux je serais chez moi, dans ma demeure des Enfers, plus froid que jamais. Alors que nous étions visiblement contraints de rester dans ce monde, cet univers, au moins je ne pouvais pas me retrouver sans emploi, peu importe le monde il y avait toujours des personnes qui mourraient, Dieu des Enfers, le gardien des morts. Cependant j’avais eu vent de quelques histoires qui ne me plaisaient pas réellement.

Il y avait apparemment quelques petits rigolos qui avaient l’ambition de vouloir régner sur les Enfers. Quelle drôle d’idée. En vérité pas que j’étais quelqu’un de très attaché au pouvoir et à ce genre d’ambition, on m’avait assigné cette tâche et je l’avais accepté. J’avais goûté à la grenade me liant à jamais aux Enfers, je l’avais fait, j’avais fait ce choix, pris ce risque et accepté les conséquences de cet acte. Je prenais mon rôle très à cœur et il était très important à mes yeux que le travail soit correctement effectué. C’était une immense responsabilité et cette montée d’ambition et tout ce qui s’en suivait ne me laissait rien présager de bon, comme si toutes ces personnes prenaient cela à la légère. J’avais fait ma petite enquête, j’avais dû questionner quelques créatures, des démons apparemment. Ma patience était grande mais avait été mise à rude épreuve, surtout qu’elle n’était pas totalement restauré des dernières mésaventures suite au procès auquel Perséphone avait dû faire face. Tout ceci pour en revenir encore et encore à un seul nom : Crowley. Il ne me fut pas bien difficile de le trouver, à présent nous allions devoir discuter lui et moi. J’entrais donc dans ce bar me rapprochant du dit Crowley. “Je présume que vous devez être celui que l’on nomme Crowley.” L’homme avait un certain charisme, il n’était d’ailleurs pas exactement comme j’avais pu me l’imaginer. Costume noir, élégant, un verre à la main remplis de par ce qui semblait être du whisky ou un bourbon, un breuvage de caractère avec un fort goût en bouche, provenant très probablement d’une bouteille de plusieurs années. Il y avait quelque chose qui respirait la désinvolture en lui, était-ce dans sa réaction, son attitude globale ou tout simplement dans tout son être. Je m’installa alors en face de lui le visage sérieux mais ouvert à la discussion. Je n’étais pas là pour faire la guerre, ça n’était pas encore nécessaire. J’étais intimement convaincu d' avoir à faire à un homme d’affaires, et il se trouvait que les affaires faisaient partie intégrante du travail. “J’ai eu vent de vos ambitions et de quelques unes de vos affaires, il me semblait de plus en plus urgent que nous ayons une entrevue tous les deux.”

Le regard méprisant et potentiellement facilement colérique. J’avais en face de moi un personnage intéressant. Je savais d’avance que l’homme allait essayer de tirer tous les avantages qu’il pourrait de cette conversation. Je dois bien avouer que je craignais d’avance que ça ne tourne rapidement à la discussion de sourds. Bien que nous soyons entouré de ses hommes, ou sous-fifres aux yeux noirs je ne me sentais pas menacé, je savais me défendre et même amoindris, pour le moment, je savais que mes capacités de Dieu seraient suffisantes pour venir à bout de la petite assemblée. Il me fit remarquer à sa manière que je ne m’étais pas présenté, comme s’il allait reconsidérer l’intérêt qu’il allait me porter qu’après celà. “Oui bien évidemment vous voulez savoir à qui vous avez à faire. Je suis Hadès.” Répondis-je simplement avec un léger sourire sur les lèvres.

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par **Crowley** Ven 26 Mai - 23:13

Depuis son arrivé dans ce monde, Crowley n’avait pas chômé et son nom commençait à être connu dans la part occulte de Nemaïa. Les seigneurs démoniaques et les démons commençaient à craindre le nom et l’influence toujours plus grandissante de l’ex-roi des enfers. Son coup d’éclat avec le pacte ayant sauvé le terrible chasseur Dean Winchester, et sa réchappé du traquenard tendu par un puissant souverain infernal avait provoqué coup sur coup un tremblement de terre, incitant nombre de démon à se rallier à sa cause. La vermine prenait le large pour accoster un navire bien plus prometteur. En cela, le plan que Crowley avait mis en place suivait son cours… C’était mathématique. Plus son empire grandirait, plus il y aurai de démons, attiré par l’appât du gain, qui se joindrait à sa noble cause : recréer un véritable royaume infernal en Nemaïa où les démons pourrait jouir de puissance et laisser libre court à leurs malices. Enfin, c’est ce que ces derniers pensaient car le but ultime pour Crowley, était surtout de créer une prison où tout les démons seraient prisonnier, sans échappatoire possible. Car bien qu’ayant trépassé dans son monde d’origine, il avait fait une promesse en aidant les frères Winchester : Celui de fermer les portes de l’Enfer et se venger une bonne fois pour toute de ces ingrats qui n’ont eu de cesse que de lui planter des couteaux dans le dos. Et dans le fond, il avait de l’affection pour les frangins, bien qu’il ne se l’avouerait jamais.

Ce jour là, l’étoile montante méphistophélique s’était autorisé une petite "bringue", et avait pris littéralement possession d’un bar à ses "associés", comme il le disait, adoptant ainsi une communication plus marketeux, bien que dans les faits, ses démons n’étaient rien d’autre que des sous-fifres à peine bon à lécher la barre du métro. La petite fête n’avait pas de réel but autre que celui de se détendre un peu. Crowley se rappela ainsi le bon vieux temps, où lui et Dean hurlait à la lune tel deux loups sous la lune, copain comme cochon… Mais rien ne vaut le moment présent, et cette bouteille de whisky de 50 ans d’âge vieilli en fût de chêne n’allait pas se déguster toute seule. Et vu la saveur de ce breuvage, seul un écossais avait pu mettre au point un tel nectar. En tournant la bouteille, sa déception fut grande en constatant que la distillerie en question était tenu en réalité par un irlandais… Cela ne l’empêcha pas pour autant de se resservir un verre.

La petite partie fut interrompu lorsqu’un inconnu entra en scène. Les sbires de Crowley agirent comme si de rien n’était, laissant le mouton se mêler à la meute de loup. L’homme en question était plutôt beau, avec une certaine prestance à faire frissonner. Il avança d’un pas assuré, sachant pertinemment vers qui il voulait avoir audience. Crowley dévisagea l’homme, le regardant de haut de bas, le jugeant tel un roi accosté par un pauvre hère qui aurai vu la lumière et serait rentré. Il l’ignora aussitôt, l’individu malgré sa sombre beauté indéniable, ne représentait guère d’intérêt pour Crowley. Aujourd’hui, il n’y aurai pas de pacte et si ce derniers souhaitais négocier, il n’aurai qu’à repasser. Cependant le bougre ne comprenant pas le signal, insista en s’installant face à lui en revêtant un air sérieux. Absolument sans intérêt au premier lieu, à peine si le dieu chthonien avait suscité un quelconque attrait pour le démon, les mots d’Hadès piquèrent au vif Crowley. Il dévisagea le dieu de Enfers de façon méprisante, le genre de regard empli d’orgueil qui écrasait de dédain quiconque en était la cible. Crowley fit un signe à ses sbires indiquant qu’ils avaient potentiellement affaire à quelqu’un de sérieux, quoique écervelé d’ainsi se rendre seule dans la tanière d’un nouveau seigneurs démoniaque. Crowley termina d’une traite son verre et posa son verre dans un tac très sonore, marquant un certain agacement. Ce devait être une journée reposante, et voici que les emmerdes le rattrapait. Qui était donc ce pégu souhaitant discuter de ses ambitions ?

- Et avec qui ai-je le déplaisir de m’entretenir ? Demanda-t-il sur un ton sarcastique.

Quand le mystérieux inconnu déclina son identité, avec un léger sourire en coin, Crowley resta de marbre, nullement impressionné. Il avait eu le temps d’apprendre l’existence d’entité différente de ce qu’il avait connu dans son monde d’origine, et un dieu païen n’avait rien de bien impressionnant, bien que pouvant être plus puissant que nombre de démons. Mais Crowley était quelqu’un de calculateur, et n’entreprendrai rien sans être sûr d’avoir l’ascendant. Le dieu païen ne semblait guère être ici pour entrer en conflit. Autant lui accorder un entretien, et ainsi peut-être obtenir quelque précieuse information à son sujet.

- Hadès, hein… le dieu païen des enfers de la mythologie grec, me fait l’honneur, de se présenter à moi… Vous avez parlé d’ambition ! Crowley servi un verre à son interlocuteur. Qu’entendez-vous par là ? Je ne sens guère d’animosité de votre part, et vu votre assurance en venant en ces lieux. Soit vous êtes là pour affaire et vous avez une offre alléchante à me proposer. Soit vous êtes téméraires et profondément crétin de venir ainsi dans la gueule du loup.

Il se devait de montrer qui était le boss, pas tant à Hadès qu’à ses sous-fifres. Il ne connaissait pas la force du dieu, mais montrer un seul moment de faiblesse pouvait être fatal. En sommes, c’était une sorte de partie de poker menteur qui s’annonçait et comme dans toutes négociations, le bluff était une part importante dans la victoire finale.

- Ooooh, vous voulez parler de mes ambitions en ce monde ? J’aurai cru qu’en tant que dieu des morts, vous auriez eu plus de perspicacité concernant les démons ! Il prit une gorgé de son whisky. Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que nous sommes comme des bêtes sauvages. Seule la loi du plus fort prévaut parmi nous. Et les différentes factions de démons sont un peu trop complaisantes les un les autres, déséquilibrant le marché en défaveur des clients! Ceci m’a quelque peu révulsé, et dans ma grande bonté, j’ai simplement souhaité rééquilibrer un peu les choses… Finit-il par dire, un léger sourire en coin. Un de ses hommes eu le malheur de pouffé à son discours et son regard méprisant se poser sur le pauvre malheureux, qui ravala son excès de confiance.

par **Chaos** Sam 12 Aoû - 12:12

Intervention PNJ

Le Churchill commence peu à peu à se remplir et le serveur, qui semble être tout nouveau par ici, est vite dépassée, à en juger par son air paniqué et les gouttes de sueur qui commencent à perler sur son front. Curieux de voir ce qu'il va advenir d'une telle scène, je me contente de la regarder avec amusement, pendant que le patron ne semble pas un instant prêter attention à la panique grandissante de son employé. Jeune ingénu du milieu, lorsque je le vois entasser les verres sur un plateau qui semble déjà bien assez lourd pour lui, j'ai du mal à retenir l'envie qui naît en moi d'apporter ma petite touche artistique à tout cela.

Mais d'abord, j'observe. Et puis, lorsqu'il se rapproche de ces deux simulacres de dieux, ou plutôt de divinités, car je ne crois pas un seul instant qu'on puisse surpasser celles qui sont placées en ce monde - même si cela voudrait dire admettre que mon rival en est une, mais passons ce léger détail - je me décide à intervenir.

Ils ne sont pas beaucoup les gens qui lui prêtent attention, pourtant je donne l'occasion à un client de se relever au moment où le serveur passe. Mince ! J'ai manqué mon coup. Si le serveur vacille et fait tomber deux ou trois verres, il réussit à se rattraper et ne dérange pas le duo de fausses divinités que je visais. Tant pis. Je réessaierai peut-être plus tard.

par **Hadès** Dim 27 Aoû - 20:45

A commercial matter

Comme je pouvais m’y attendre, la discussion n’allait pas être très facile. J’imagine bien qu’on ne se retrouve pas avec la réputation qu’il a sans être un minimum hargneux. Il n’y avait pas de quoi m’impressionner, j’en avais connu d'autres. Il avait beau le regarder avec dédain je n’en démordais pas, j’avais l’habitude qu’on me regarde avec mépris alors pourquoi m’en faire pour une personne de plus ou de moins. En tout cas il avait au moins le don d’attiser un sourire par le biais de ses paroles. Dieu païen, ouch je devrais probablement être blessé dans mon égo, cependant ce monde étant différent j’entendais la possibilité que d’autre sorte de divinités puissent exister. “Parce que venir emplit d’animosité de front n’aurait eu aucun résultat probant ni pour vous, ni pour moi.” Avais-je commencé. “Je suis juste venu discuter avec vous.” J’avais jeté un petit coup d'œil aux personnes qui nous entourent. “La gueule du loup dites vous ? J’espère que les dents du loup ne sont pas la bande de stagiaires complètement ivre qui nous entoure c’est vrai que j’aurais énormément de mal à ressortir d’ici sans qu'ils ne subissent trop de dommages…”

Il semblerait que ses démons n’aient pas très bien pris ma remarque, ce sont des créatures vraisemblablement fières pour le peu qui doivent être efficacement doué d’intelligence. Il avait un soupçon de culot ce petit en plus de l'ambition et du reste. “Je parle effectivement de vos ambitions dans ce monde et sur les Enfers bien entendu. La perspicacité oui, par contre je n’arrive toujours pas à déterminer leur utilité..” Je le laissais alors déblatérer son histoire de bêtes sauvages et de la loi du plus fort. Plus il parlait, moins cela me plaisait. Le lien entre les Enfers, les âmes et le business était diamétralement différent. Entre mon vis à vis et moi ce démon avait dû comprendre que c’était une mauvaise idée de continuer dans cette voie. La tension devait être palpable car même le pauvre serveur innocent à cet affrontement cordial avait été suffisamment distrait pour manquer de renverser le contenu de son plateau sur nous. Quoi qu’il en soit cet homme avait évité le pire dans sa situation et moi je devais calmer mon indignation naissante.

“Il n’y a rien à rééquilibrer, le mécanisme était déjà bien rodé il y a des millénaires je m’en suis personnellement arrangé. Voyez-vous notre rôle n’est pas de montrer la voie vers les Enfers aux mortels, ils savent déjà que c’est leur dernière demeure. Ca n’est ni le rôle de vos démons, ni le vôtre et encore moins le miens de choisir qui continue de vivre et qui trépasse, ça n’est pas non plus notre rôle de collecter les âmes.” C’est qu’il fallait tout leur apprendre ou que l’organisation de leurs Enfers était complètement chaotique si ceci ne coulait pas de source pour eux. Alors je repensais à la discussion que nous avions eu avec Perséphone sur ce qui pourrait être bien de modifier dans le fonctionnement de la grande machine des Enfers. Cette conversation en mémoire mêlée à celle que j’avais actuellement m’inspirait un dégoût pour leurs façons de faire que je m’efforçais de garder pour moi. “Faire que plus d’âmes trépassent ne rééquilibre rien du tout au contraire vous créer un problème dans la gestion et l’administration de l’une des plus anciennes institutions, institution sous mon autorité. Alors peu importe ce que vous pensez que cela peut vous rapporter, je vous laisse avec grand plaisir le soin de diriger cette bande de babouins inutiles que vous nommez démon mais qu’ils ne dérangent plus mes affaires.”

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par **Crowley** Ven 20 Oct - 17:45

Hadès semblait bien assuré. Et malgré l’apparente courtoisie entre eux deux, la tension était palpable. Et ce n’est pas la maladresse de ce serveur qui arrangea les choses. Crowley ne manqua pas de lancer un regard méprisant à ce pauvre bougre. Dans le même temps, les démons de Crowley scrutaient le dieu des enfers avec avidité, tel des corbeaux surveillant un lapin boiteux et malade, sur le point de trépasser, n’attendant qu’un seul signal du chef de meute pour passer à l’action. Bien évidement, la divinité grec était loin d’être un animal blessé et Crowley s’en méfiait d’ailleurs car ne pouvant estimer la force réel de son interlocuteur. Mais il ne représentait néanmoins pas une menace pour lui, du moins, pas dans l’immédiat.

Après ce fort distrayant mais lamentable spectacle que ce maladroit serveur eut donné, Hadès reprit son discours. Crowley fit mine de l’écouter à moitié, lui montrant ainsi le peu de respect qu’il avait pour sa personne. Car en guise de négociation pour un potentiel marché, il avait droit à une leçon sur le présupposé fonctionnement de l’enfer. "Et blablabla et blablabla" pensa Crowley qui leva les yeux au ciel, assommé par le sermon de papy Hadès. Crowley jugea le dieu comme soit, étant complètement aux fraises en considérant comment l’enfer dans son monde d’origine fonctionnait, soit totalement idiot de considérer que d’une possible réalité à une autre, les choses ne puissent pas fonctionner différemment. Crowley ne put s’empêcher de s’esclaffer, recrachant sa gorgé de whisky, à la mention de ses "babouins" d’acolytes. L’alcool en contact avec ses muqueuses nasal lui brûla les narines d’une agréable mais subtile effluve de vanille et d’agrumes.

« C’est que vous êtes comique ! N’est-ce pas les gars ? » Dit-il à ses associés, le regard brillant. « Sachez que de là où je viens, le babouin que vous avez devant vous à combattu aux côtés de macaques qui ont refait le portrait à nombres de vos semblables. J’ai vu plus de chose en près de 350 ans d’existence que vous en avez certainement vu en plusieurs millénaire. Des archanges, Dieu et sa sœur… D’ailleurs, il se fait appeler Chuck ! Chuck, tu parles d’un nom… J’ai même sacrifié ma propre vie pour emprisonner ce connard de fils à papa de Lucifer. Et durant tout le temps où j’ai régné sur Mon Enfer, je peux vous assurer que les choses filaient droits. »

Crowley voyait que malgré son calme apparent, de subtile indice tendait à montrer une perte de patience de la part du dieu chthonien. Mais il se devait de recadrer cette conversation, ce qui était sensé être une discussion à visé commerciale et qui avait dévié de son but initial. Et qui plus est, se faire donner la leçon par un vieux gâteux de dieu se raccrochant à une image passé et erroné ne plut guère au démon orgueilleux et imbu de lui-même qu’était Crowley. Il fit signe à un des serveurs de venir le servir, ainsi que son "invité". Après tout, quoi de mieux que de proposer un verre pour calmer toutes tensions. Et même si Hadès ne souhaitais pas boire d’alcool, il n’aurait qu’à demander autre chose. Ce qui importait ici, c’était l’intention qui était de calmer le jeu.

« Enfin ! Nous n’allons tout de même pas nous emporter. Nous sommes bien plus civilisé que cela, n’est ce pas ? Personnellement, au contraire de mes semblables, je préfère une bonne négociation. N’était-ce pas pour cela que vous étiez venu à la base ? » Ajouta-t-il sur un ton qui se voulait conciliant. « Il y a simplement des différences… entre la façon dont fonctionnent les choses pour vous dans votre monde, et le mien. Notre nature profonde, à nous autreq démons, voyez vous, c’est la corruption, amener des âmes à la perdition. Dans mon monde, pour expliquer les choses vulgairement et en des termes simple, les gentils vont au ciel avec les Bisounours et les licornes. Quant-aux autres, c’est à nous qu’il incombe de les accueillir. Nous les torturons, les souillons jusqu’à les noircir complètement et en faire nos semblables. Et ce cycle infernal, à bon entendeur, dure ainsi depuis des lustres. » Il se prit une gorgée et repris son monologue. « Pour nous, les âmes sont comme une monnaie d’échange. C’est aussi un marqueur de pouvoir, voyez vous. Et comme vous l’avez constaté, il n’y a pas d’enfer dans ce monde où nous pourrions profiter de nos activité déviante. Les bêtes sauvages que nous sommes se sont adapté. De ce fait, des clans semblent s’être créer et, dans le plus pur système capitaliste, le groupe qui aura le plus d’âme sera le plus à même de régner sur les autres factions. Je pense que vous êtes assez intelligent pour comprendre du coup, mon ‘ambition’ ! » Termina-t-il sur un ton dédaigneux. Il voulait faire comprendre à Hadès qu’il avait pour but, avant toute chose, de reprendre les rennes sur le chaos que les démons pouvaient provoquer. Si il y a bien une chose que l’ancien roi des Enfers n’appréciait pas, c’était bien le chaos. « Mon but est de faire à terme un peu de ménage, et de mettre un peu d’ordre. De ce fait, je pense qu’au final, nos intérêts peuvent converger, n’est ce pas ? »

par **Hadès** Dim 5 Nov - 19:59

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Cet homme était méprisable, le genre de personne que l’on déteste et qui nous tape sur le système rien qu’en respirant. Le problème étant que j’avais besoin de ce gars pour le moment, du moins cette conversation allait être décisive pour savoir si je pourrais avoir besoin de lui. Son regard plein de mépris et de dédain qu’il soit pour ses semblables, pour ce pauvre serveur étourdi ou bien pour moi-même. Je n’avais que faire que ce genre de chose se porte sur ma personne, il n’était pas le premier à me regarder de la sorte et ne serait probablement pas le dernier, que ses démons ou autres créatures pathétiques en face de même n’étaient pas plus importants à mes yeux. Ce n'était pas leur opinion à eux qui faisait une grande différence et j’étais en quelque sorte habitué à ce genre de comportement à mon égard, que ce soit de la haine, de la rancœur, de la peur ou tout autre sentiment négatif d’ailleurs. Ils étaient peu nombreux ceux qui ne détestaient pas Hadès le Dieu des Enfers que ça soit sur Terre, en Enfer ou dans le monde des Dieux. Je dirai bien qu’à partir du moment où elle ne me détestait pas, je n’avais que faire que le reste du monde puisse bien me haïr. Sa manière de me répondre avait eu le don de me crisper, entre son ton familier et moqueur et sa façon de me parler comme si j’étais un enfant j’avais de quoi être agacé. Cependant je me doutais que cela faisait partie de sa façon d’être et sans doute d’un certain côté provocateur qu’il se faisait un malin plaisir de laisser sortir.

Je ravalais toute envie de montrer mon agacement certain et lui offrit qu’un léger sourire. Je pouvais au moins féliciter l’audace et le courage dont il pouvait faire preuve. J’avais des doutes sur le fait que 350 ans lui auraient suffi pour savoir plus de choses que moi, mais j’imagine que si je me réfère à son monde c’est plus que suffisant pour avoir une connaissance plus forte que moi, mais ça n’était pas dû à ses connaissances à proprement parlé juste que c’était de là que venait son origine c’était donc tout à fait logique. Comme vous le dites si bien nos mondes sont bien différents mais de ce que vous avez l’air de dire il se pourrait que je me sois trompé sur ce que cachent réellement vos ambitions. Je le jaugeais du regard, cet homme jouait les vilains grands méchants mais de ce qu’il disait il était un faux méchant. J’avais sur Nemaia appris en quoi consistaient les autres religions dans les autres mondes. J’en conviens c’est un nom totalement étrange.

Qu’est-ce qui vous fait dire que l’un de nous était sur le point de s’énerver. Je ne suis pas connu pour être le plus impulsif de la fratrie. La différence entre lui et moi c’était que je ne faisais pas semblant d’écouter ce qu’il avait à dire. Je suis au fait de cela votre monde, les miens et celui sur lequel nous nous trouvons sont diamétralement différent. Mais je suis certain qu’il y a néanmoins des similitudes et aucun monde ne fonctionne correctement sans un minimum de règles à respecter. Il ne jugeait pas les âmes pour savoir quel chemin ils allaient prendre après la mort, il les manipule pour qu’elles prennent le chemin qui l’arrange le plus. Ce n'était pas spécialement pour me plaire cette façon de penser, les âmes étaient des marchandises pour eux, des marchandises qui fonctionnaient comme des piles d’énergie qu’ils utilisaient pour avoir plus de force que l’adversaire. Je n’avais rien de bien sympathique à dire sur ce fait. En gros c’est à celui qui aura la plus grosse réserve. Concluais-je levant les yeux au ciel avant de boire une gorgée. Donc arrêtez-moi si je me trompe, votre ambition est d’être à la tête des hordes de démons qui sont présentes sur Nemaia pour éviter le chaos général dû au manque de discipline de ces derniers. Je pris quelques secondes. Je dois vous avouer que je ne suis pas particulièrement fan de la manière dont vous dites traiter les âmes, alors si vous êtes prêt à reconsidérer votre façon de les traiter je ne verrais aucun inconvénient à vous aider à mater les plus extrémistes et chaotiques de vos rivaux avec vous.

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par **Crowley** Jeu 18 Jan - 23:03

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Ce Hadès était un individu fort intéressant. En plus d’être physiquement plutôt sobre et élégant, quoi de plus normal pour le supposément dieu des Enfers, celui-ci était plutôt contenu, ne laissant rien paraître à première vue. Mais pour le roi des menteurs qu’était Crowley, il devinait bien que son petit manège commençait à agacer le dieu chthonien. En effet, le démon pouvait observer en observer tout un ensemble de micro-geste inconscient que seul un véritable RH expérimenté pouvait déceler. Les RHs avaient d’ailleurs une place de choix dans son enfer à l’époque, ce qui était assez amusant à constater. Mais surtout, la posture de celui-ci qui trahissait un besoin de garder le contrôle de soi. C’était un professionnel, cela l’ex-roi de l’Enfer ne pouvait en douter et il faisait très bonne figure. C’était aussi un locuteur de qualité. Le lexique de celui-ci faisait preuve d’une certaine culture et d’un niveau intellectuel appréciable, mais aussi laissait transparaître une personnalité sans doute un peu rigide allant de pair avec un certain raffinement.

Qu’il y ait des ressemblances entre les différents univers composant le multivers étendu était quelque chose qui aurait pu surprendre le premier péons un peu trop imaginatif, mais étant pragmatique, cela n’étonnait guère Crowley. Il semblerait que les « créateurs » étaient des êtres qui manquant de panache et de culot, préférant se plagier mutuellement. Mais Hadès avait raison sur un point, un monde quel qu’il soit se devait d’avoir un minimum de règle pour tourner correctement. Et en cela, la remarque du dieu hellénique avait su faire vibrer une corde chère à Crowley : le besoin d’un certain ordre. Car avoir des règles, c’est établir l’ordre, mais surtout le contrôle. Et cela, le démon au yeux rouges en avait un besoin presque maladif. Il se devait de toujours avoir au moins deux trois coup d’avances, que ce soit avec ses ennemis qu’avec ses amis.

Poursuivant son échange, et répétant les propos du diable, Hadès arrêta de tourner du pot et joua franc-jeu. Crowley ne put s’empêcher de retenir de rire tant il ne s’attendait pas à une telle proposition et crut un instant que celui-ci bluffait.

- Attendez ? Vous plaisantiez ?

Mais Hadès semblait tout à fait sérieux. Crowley était, il faut l’avouer, déstabilisé par la tournure des évènements mais cela se révélait intéressant. Une alliance avec une divinité du rang d’Hadès représentait un avantage certain en terme d’influence, surtout face aux autres factions démoniaques présente à Nemaïa. Néanmoins, la contrepartie en échange d’un tel accord ne pouvait qu’apparaître comme inacceptable par ses pairs démoniaques. Les larbins de Crowley qui était autour revêtaient un air sardonique et méprisant.

- Vous avez conscience que ce que vous nous demandez est, quoique alléchant, un peu trop gros ?

L’air de Crowley devint sérieux, et la présence de ses laquais commençait à le gêner. Il avait besoin de discuter seul à seul avec Hadès. Et il n’avait pas besoin d’oreilles indiscrètes. Les négociations allaient rentrer dans leur deuxième phase, et il aurait besoin de jouer… plus franc-jeu.

- Les gars ! Vous pouvez nous laisser seul à seul ! J’ai besoin de m’entretenir plus en profondeur avec notre invité. Si cela vous convient ? Ajouta-t-il un sourire en coin.

Les sous-fifres de Crowley ne bronchèrent pas. Ils craignaient leurs chef, et généralement, quand celui-ci donnait ce genre d’ordre, c’est que les choses commençait à être sérieuse. Enfin tranquille, Crowley avala cul-sec son whisky, se leva et reprit la discussion.

- Enfin seul ! Je dois avouer qu’à titre personnel, votre proposition est culotté, mais l’idée d’une alliance me plaît beaucoup. Néanmoins, renoncer aux âmes est quelque chose que je ne peux accepter, et ne m’en tenez pas rigueur, mais c’est plus une question de perception par mes semblables, si vous voyez où je veux en venir. Mais nous sommes là pour trouver un compromis ?

Crowley se devait de garder autant que possible des cartes dans sa manche. Expliquer que la collection et la torture d’âme était quelque chose qui ne lui apportait plus rien, et que son but ultime était de se venger de tout ses semblables en les unissant sous une même bannière pour tous les piéger devait être employé avec habilité, et en ultime recours. Il comptait sur le minimum d’intelligence de Hadès pour que celui-ci comprenne un peu sa position sans trop en dire.

Feat. @Hadès

Lya and Deto

par **Hadès** Mar 20 Fév - 23:04

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Je dois bien avouer que je ne savais pas à quoi m’attendre pour cet entretien. Pour être totalement transparent j’avais envisagé tout un tas de possibilités, des cas de figure tous aussi différents les uns que les autres. A présent que je me retrouver assis en face de lui, toutes les hypothèses que j’avais pu établir au préalable n’avaient plus la moindre importance. Nous avions commencé par des mondanités, quelques échanges d’opinions mais malgré l’aspect très banal que cet échange pouvait avoir, l’exercice s'était montré très instructif autant pour lui que pour moi. Cependant lui, comme moi, n’étions pas resté à cette table pour que nous faisions plus ample connaissance. Dès lors que nous avions commencé à parler d’âme ou tout simplement des Enfers, la vraie discussion avait elle aussi commencé.

Nouveau monde, nouvelles règles mais surtout des partenaires et ennemis tout aussi nouveaux. Si je savais tout sur l’étendue de mes pouvoirs je restais encore trop ignorant quant aux pouvoirs de n’importe quel autre personne ayant une ambition sur ce trône maudit. J’avais décidé qu’attendre plus encore avant d’entrer dans le vif du sujet était complètement vain alors j’avais mis les deux pieds dans le plat. Je sentais bien qu’il ne serait pas facile de lui faire faire des concessions, moi-même je n’étais pas prêt à accepter tout et n’importe quoi, et certainement pas sur ça. Je sais ça paraît trop gros pour être vrai, mais que gagnerais-je à vous manipuler ? Le fait qu’il fasse partir sa cohorte de démon me prouvait qu’on parlait la même langue, de deux manières différentes j’en conviens, mais néanmoins je sentais qu’on pouvait s’entendre. J’observais du coin de l'œil ses sbires s’en aller, je pouvais sentir leurs regards haineux se poser sur moi alors qu’ils s’en allaient tour à tour, leur venin salissant mon costume trois pièces. Cependant en observant Crowley j’avais la vague impression qu’il ne les portait pas plus dans son cœur que moi. Intéressant.

Je le regardais alors qu’il s’était levé pour parler, il devait peser le pour et le contre de ma proposition, marcher aidait à la réflexion c’était connu. Je comprends tout à fait, il y a des choses sur lesquelles vous ne ferez aucune concession, il en va de même pour moi.Bien sûr c’était une idée lancée ainsi tel un premier jet, une base dirons nous pour ensuite créer le partenariat qui nous sera équitablement favorable. J’étais convaincu que nous pourrions trouver un terrain d’entente, il avait beaucoup à gagner d’une telle association et même si ça me faisait mal de l’admettre moi aussi j’avais sans doute plus à y gagner que je ne voulais bien l’admettre. Pour une bonne entente j’imagine qu’il faut des compromis des deux parties, je ne peux pas demander le beurre et l’argent du beurre. Mais je pense que c’est toujours plus préférable qu’une rivalité.

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par **Crowley** Ven 26 Avr - 19:32

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Toujours en train de marcher tout en écoutant, il se posa finalement sur le rebord d’une table de billard, jaugeant Hadès par la même occasion. Il se devait de l’avouer, l’homme en costume trois-pièces était séduisant bien qu’un brin guindé. Dans une autre vie, il y a bien longtemps, avant sa rencontre avec les Winchesters et tout le bordel qui s’en est suivi, il aurait sans doute pris un pervers plaisir à le faire hurler de bien des manières. En particulier ce genre de type, ceux-la était les plus plaisant à torturer. Mais aujourd’hui… après les épreuves qu’il avait subit et son évolution, pouvait-il seulement se considérer comme étant encore pleinement démoniaque ? Dans tout les cas, il était d’accord sur ses derniers mots. "Un compromis est préférable à une rivalité." En effet, tout deux n’avait rien à gagner à se marcher sur les pieds. C’était l’une des plus grandes faiblesses des démons. La loi du plus fort, celui qui tape le plus dur domine les autres… Jusqu’au jour où une mutinerie éclate et renverse le pouvoir, rebattant les cartes dans une situation politique très précaire. Peu de démons étaient vraiment loyaux. Cela, Crowley le savait et il eut à faire face à nombre de coup de poignard dans le dos. Seul la promesses de pouvoir assouvir leurs pulsions bestiales et la peur permettait de les tenir en laisse. Et l’alliance avec le dieu chthonien était l’assurance de semer la peur et le doute auprès d’autres factions, d’acheter leur fidélité et d’asseoir encore plus son autorité sur les éléments dissidents. Des concessions pour une telle alliance, et gagner la confiance d’Hadès, il se sentait prêt à en faire. C’était là tout le jeu de la négociation. Essayer de tirer le plus subtilement la couverture à soi tout en acceptant de ne pas tout avoir, c’est ce qui faisait le sel de ce genre de tractations. Mais auquel cas, il se devra de faire entendre "raison" aux éléments opposés, quitte à utiliser la force et donner l’exemple. Car après tout, Crowley exécrait ses semblables. Sa haine et son désirs de vengeance le rongeait, mais il devait continuer à jouer son rôle. Tout vient à point qui sait attendre et le moment venu, à défaut de tous les anéantir, au moins les piéger et les sceller pour l’éternité dans un lieu qui pourrait être pire que l’enfer.

En effet, pourquoi mentir au roi des menteurs ? Comme je l’ai déjà dit, vous m’avez l’air d’être quelqu’un d’intelligent et perspicace. Me mentir serait fâcheux, surtout que je le verrais bien assez vite. Mais ! Dit-il en levant le doigt. Je vois bien que vous êtes honnêtes, et que les conditions sont réunies pour que nous puissions jouer franc-jeu.

Crowley lui fit signe de venir le rejoindre du côté du billard pendant que celui-ci prit une queue laissé là.

Une partie ? Jouer ainsi est propice à la discussion, et permet de mieux connaître son potentiel partenaire, ou adversaire ! Qu’en dites vous ? Ajouta-t-il un sourire satisfait en coin.

Hadès semblait hésitant à venir. L’idée qu’un homme aussi distingué que le souverain du royaume des morts ne sachant pas jouer au billard lui semblait être quelque chose de saugrenue. Mais il vint tout de même, prenant une queue lui aussi. Crowley prépara les boules et positionna le tout sur la table. Ils convinrent des boules que chacun aurait à faire tomber. Les deux hommes se placèrent et Crowley laissa le privilège de briser le triangle à la déité.

Jolie coup ! Alors, avant de revenir au vif du sujet, je souhaiterai avoir votre avis sur les démons. Qu’est ce qui pourrait bien vous amener à collaborer avec une personne tel que moi ?

Crowley se positionna et tira dans la boule blanche, sans faire tomber une boule mais plaçant judicieusement une de ses boules.

Me concernant, je vous ai déjà plus ou moins dit ce que nous étions : des bêtes sauvages, n’obéissant qu’au plus fort, se repaissant de la souffrance des âmes que nous récoltons. De la vermines en sommes prêtes à tout pour être au sommet de la chaîne alimentaire, sans de réelles visions et ambitions autre que d’obéir à nos instincts les plus bas, c’est à dire de faire le mal. La seule loyauté dont mes… semblables est capable de faire preuve, c’est envers les personnes qui leurs sont plus fort. Et même comme cela, les séditions sont choses courante au sein des factions démoniaques. La seule entité qui a su les fédérer mais, si il le voulait, il pouvait tous nous balayer d’un claquement de doigt, c’était Lucifer, si ce nom vous dit quelque chose.

Après s’être autant écouter parlé, Crowley laissa la place à Hadès, attendant son coup et sa réponse, analysant son jeu pour mieux analyser son "associé".

Feat. @Hadès

Lya and Deto

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